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Saints Row IV: Re-Elected et Gat out of Hell (PS4)

  • Photo du rédacteur: Labzaf
    Labzaf
  • 20 sept. 2018
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 sept. 2018


A chaque nouvel opus des développeurs de Volition, on se demande quelle marge leur éditeur Deep Silver leur a-t-il laissé dans la limite de la provocation…

Et bien avec Saints ROW IV Re-elected & Gat : Out of Hell, ils ont encore repoussé les limites du 2nd degré! Pour éviter de ne tomber dans l’éternel débat GTA contre Saints Row, renouvelé à chaque épisode, il semble que les choses soient très claires aujourd’hui, Saints Row s’est installé sur une autre planète !

Cette fois-ci vous aiderez la bande des Saints à exterminer la menace extraterrestre Zin de notre chère planète et à nettoyer les portes de l’enfer, tout un programme…

Tout le monde se plaît à le dire, la saga Saints Row revendique depuis longtemps un humour « WTF » (ndlr : n’importe quoi), et cherche à faire parler de lui, et bien c’est réussi, et avec des arguments ! Extraversion assurée, la variété loufoque des activités proposées par ce jeu risque de devenir votre défouloir pendant un long moment.

Dans Saints Row IV Re elected, la notoriété des Saints a propulsé Johnny Gat et ses potes à la présidence des Etats-Unis. Vous les assisterez dans l’élimination de la menace Zin sur Terre.

Dans Gat Out of Hell, vous prendrez le contrôle de Jonnny Gat ou de Kinzie Kensington, transformés pour l’occasion en anges ailés.

La customisation est à la base de ce jeu, personnages, véhicules, armes, tout y passe, en fun et en couleurs! Tout commence par la création de votre personnage. Homme ou femme, couleur de peaux terrestres (ou pas), profondeur des lèvres, pointe des oreilles, tour de poitrine, taille de guêpe ou bodybuildé,  grain de beauté  etc… vous passerez certainement du temps à affiner votre personnage.  Le jeu vous le rendra en l’incluant dans toutes les cinématiques du jeu où vous pourrez l’admirer sous toutes ses coutures, tout au long du scénario.

N’ayez pas peur de valider votre création, vous aurez l’occasion de passer chez le chirurgien esthétique du quartier plus tard passer quelques coups de bistouri si jamais vous décidez de changer d’avis.

Amateur de tatouage ? De nombreux tatoueurs sont à débloquer pour modifier votre personnage avec une finesse assez détaillée.

Votre progression dans le jeu vous permettra de débloquer un nombre incroyable de costumes directement inclus dans votre garde-robe et de vêtements à acheter, dans les différents magasins de vêtements que propose la ville de Steelport.

Pour vous déplacer dans le monde ouvert de Sains Row 4, là encore vous aurez vraiment le choix ! Un total de 99 véhicules est à voler, ou à débloquer. Dans l’ensemble, pas moins de 320 variantes de ces véhicules sont à découvrir.  La sélection de véhicules nous délivre dans cette version 24 nouveautés. Le reste est issu des épisodes précédents.

Tous ne le sont pas, mais vous pourrez passer au garage dépenser votre argent durement gagné  dans le tuning de votre véhicule préféré avec un choix impressionnants de réglages et de couleurs, ou encore de booster avec de la Nitro si la vitesse démente de votre Super Sprint ne vous suffit pas…

On s’attarde finalement peu sur les véhicules traditionnels, des véhicules bien plus attractifs comme une moto futuriste, un tank personnalisable ou un Monster Truck vous séduiront probablement. Jusqu'à ce que vous découvriez le traîneau spatial du père noël à tirs lasers, ou bien la Gat Mobil à tête géante, libre à vous… Personnellement j’ai un faible pour l’aigle hurlant, et surtout pour son faisceau laser et ses multiples missiles têtes chercheuses !

Une simple pression du  touchpad de la Playstation 4 vous permet d’accéder :

  • à vos véhicules

  • à vos potes (max : 3)

  • à votre argent

  • à la création de playlists

  • aux améliorations du personnage

  • aux améliorations de votre gang

  • à vos pouvoirs

  • à la carte

  • et à quelques bonus de triche…

Peuvent faire partie de votre inventaire : une double mitraillette lourde rose, un pistolet Magnum translucide, un projecteur de trou noir, des Dubstep Guns qui feront danser vos ennemis au rythme de musiques endiablées (death metal, polka, swing…) une sulfateuse alien, et pourquoi pas un rectificateur, sorte de gode géant qui propulse vos ennemis à 300m de haut... Cette arme d’ailleurs est l’une des raisons de sa censure initiale en Australie.

Les magasins d’armes doivent eux être débloqués via un mini-jeu casse-tête, dont la difficulté est progressive. La difficulté n’étant pas toujours forcément celle du mini-jeu, ni même encore le chrono limité pour résoudre l’énigme, mais à la moindre erreur les aliens débarqueront pour vous punir et vous devrez vider la zone avant de pouvoir retenter votre chance, un peu répétitif, tout comme le monstre final de chaque zone de la ville.

Une bande son intéressante de 109 titres est organisée en 7 radios différentes. Une création de playlists est également à votre disposition.

En ce qui concerne le design, c’est frais, c’est coloré, et on distingue nettement l’amélioration consacrée  à la version next-gen : lissage des textures, passage en 1080p et 60fps, des efforts ont été réalisés. Mais les performances de la Playstation 4 n’ont pas été pleinement exploitées, l'aliasing est archi présent, le moteur graphique est vieillissant, alors heureusement qu’il ne s’agit que d’une réédition d’ancienne génération car d’autres studios concurrents ont su montrer des améliorations bien plus visibles… Gageons que des investissements soient faits pour ne plus abimer nos rétines.

Dans Saints Row 4, l’heure n’est donc pas au photoréalisme ou à la finesse, mais place à un design explosif aux couleurs flashy. Visuellement, explosions, lasers et supers pouvoirs risquent de vous mettre une petite claque, mais cela devient vite brouillon tant les ennemis sont légion dans chaque combat en ville, et la maniabilité s’en ressent. J’ai d’ailleurs eu droit à quelques freezes complets de la Playstation 4 en y jouant (débrancher/rebrancher la console). Heureusement, les sauvegardes automatiques sont très régulières et vous n’y perdrez pas votre temps. En parlant de temps, la durée de vie du jeu est relativement conséquente. En prenant en compte le jeu initial et ses premiers DLC, il vous faudra pas moins d’une bonne vingtaine d’heures pour en venir à bout.

Cet addon confirme la lignée de ses ainés et sept armes spéciales ont complètement été créées à la sauce WTF démoniaque. Les pouvoirs disponibles sont les mêmes que les originaux et ont été réinitialisés.

7 nouvelles armes correspondent aux 7 péchés capitaux : une épée enflammée, l’aspirateur d’âmes, ou encore l'arme qui représente la Paresse : un fauteuil équipé de deux sulfateuses en position assise, et de missiles en position allongée! D’autres armes plus conventionnelles comme la batte de cricket à clous ou des lance-roquettes sont à votre disposition.

Vous aurez le choix entre différentes fins alternatives si vous venez à bout du Diable.


Conclusion : Les missions de ce pack sont extrêmement variées, épiques et toutes aussi drôles les unes que les autres. Des bonhommes en pain d’épice, aux zombies du casino, à l’improbable combat entre une statue et une canette géante, au remake de Streets of Rage, ou même au combat de chars en 2D, vous allez vous éclater tant les missions sont funs. On appréciera toujours le concept des Boss tous uniques.

A 45€ si vous n’avez pas essayé les versions oldgen, vous ne le regretterez pas et en aurez pour votre argent, car la version complète vous demandera presque trente heures de jeu, et bien plus encore si vous désirez débloquer tous les trophées.


Ma note : 15/20

Les +

  • Un défouloir extravagant

  • Personnalisation à outrance

  • Variété des missions et activités

Les -

  • Moteur graphique un peu dépassé

  • Maniabilité lors de certains combats

  • Répétition des boss de quartiers

Test réalisé par @LabzafGaming

Merci à Koch Media pour le jeu !


Article réalisé en février 2015



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